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17/04/2005
Atelier “Music 3.0″
Ce mercredi 20 avril se tiendra,
de 18h30 à 21 heures à la mairie du 3ième arrondissement de Paris, un
atelier sur les nouveaux modèles économiques de la musique en ligne,
avec pour invités : Tarik Krim - président de L8R Media, auteur d’une
étude pour l’ADAMI sur les modèles économiques de la musique en ligne
et fondateur du site generationmp3.com
-, Grégory Olivier - directeur marketing chez MSN -, Morvan Boury -
directeur adjoint de Virgin Music France et directeur de la stratégie
numérique pour EMI Music France -, Sylvie Krstulovic - diplômée ESSEC
et auteur d’un mémoire intitulé « les stratégies de différentiation des
fournisseurs d’accès à internet dans la distribution de musique en
ligne » -, et Alban Martin - diplômé d’HEC et auteur du livre “The
Entertainment Industry is Cracked, Here is the patch!” sur la
co-création de valeur possible entre les majors et les consommateurs.
Plus de détail sur cet atelier sur le blog de Sylvie Krstulovic. Inscription obligatoire par e-mail à l’adresse [email protected].
Une participation de 2 euros est demandée. La soirée se terminera par
un cocktail. La mairie du 3ième arrondissement de Paris se trouve au 2,
rue Eugène Spuller (M° Temple). A bon entendeur…
avril 17, 2005 in Digital Music, Industrie | Permalink
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12/04/2005
Le Podcasting est-il soluble dans le droit d’auteur ?
Selon une étude récente du cabinet Pew Internet, 29 % des 22 millions d’américains qui possèdent un baladeur MP3 ont déjà écouté des “podcasts", qu’on peut définir comme des émissions de radio pré-enregistrées et converties au format MP3. Elle peuvent ainsi être téléchargées et transférées sur un iPod ou n’importe quel autre baladeur MP3 pour une écoute ultérieure. Le phénomène, encore embryonnaire chez nous, prend de l’ampleur aux Etats-Unis, et la question du type de licence à accorder aux podcasters commence à se poser à tous les ayant droit de la musique.
Nombre de ces podcasts sont en effet des émissions musicales à part entière (exemples)
distribuées librement sur Internet. Récemment, certains podcasters
américains ont cru à tort être couvert par une nouvelle licence de
l’ASCAP (American Society of Authors, Composers and Publishers)
destinée aux sites et services Internet non-interactifs, dont la
présentation évoquait les “Pod-casts"dans la liste des usages auxquels
elle s’applique. Cette mention a désormais été supprimée sur le site de
l’ASCAP et pour cause. D’une part, cette société d’auteurs, qui
collecte des droits de performance (broadcasting, webcasting, diffusion
publique), outrepasserait ses droits si elle accordait des licences
autorisant la mise à disposition, à des fins de téléchargement, de tels
contenus musicaux sur Internet. D’autre part, le texte même de la
licence est sans appel : « Rien dans cet accord ne vous donne […] le
moindre droit de reproduire, copier ou distribuer par quelque moyen que
ce soit, une quelconque composition musicale licenciée par cet accord,
y compris […] de la transférer ou de la télécharger sur un disque dur
d’ordinateur […] ou n’importe quel autre support de stockage ».
Le
problème de la définition du statut du Podcasting reste entier. Il ne
s’agit ni de radiodiffusion - même si certaines radios commencent à
distribuer leurs programmes sur Internet de cette manière -, ni de
webcasting. Le Podcasting ne s’apparente pas non plus à proprement
parler à du téléchargement de titres de musique à l’unité. C’est à la
fois un simple procédé relevant du “fair use” et offrant les mêmes
avantages pour la radio que le magnétoscope pour la télévision, et un
nouveau média à part entière. Par ailleurs, les podcasters comptent
parmi ces nouveaux prescripteurs en matière musicale qui, comme les
auteurs de blogs MP3, commencent à intéresser sérieusement les maisons
de disques. Ainsi aux Etats-Unis, le label Reprise Records (Warner
Music) a-t-il passé un accord, par l’intermédiaire d’une compagnie
spécialisée dans le marketing via les flux de syndication RSS, avec le Eric Rice Show, un podcast musical produit sur une base régulière, pour faire la promotion du groupe The Used.
“L’ASCAP
a annoncé récemment que la définition d’une nouvelle licence pour le
podcasting serait un pas dans la bonne direction", confie au magazine
spécialisé FMQB le P-dg du portail Podchannels,
qui plaide pour un modèle de licence aussi simple que les Creative
Commons. Ce serait à n’en pas douter une bouffée d’ait frais pour toute
la communauté des podcasters. Mais on peut douter que l’industrie de la
musique soit sur la même longueur d’onde. “Comment empêcherez-vous que
le podcasting ne devienne un nouveau moyen d’échanger des fichiers de
musique", demande Ted Cohen, senior vice-président de la maison de
disques EMI aux Etats-Unis et directeur des nouveaux médias. Certes,
mais on sait ce qu’il en a coûté à l’industrie du disque d’avoir refusé
de surfer dès le début sur la vague Internet puis sur celle du
peer-to-peer. A trop se braquer, elle a fini par boire la tasse. A
défaut de proposer des règles simples que les podcasters soient à même
de respecter, elle risque de créer un nouveau climat de confusion et
d’incertitude dont elle sera la dernière à profiter.
avril 12, 2005 in Digital Music, Industrie, New Media, Radio | Permalink
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Media Music Center : quelques précisions
J’ai finalement pu tester le Media Music Center du SNEP et j’ai d’abord songé que les critiques de la presse musicale avaient finalement quelques bonnes raisons de râler. En effet, le service n’offre aucune fonction d’export et ne permet qu’une écoute en streaming des nouveautés, qui plus est dans une qualité inférieure à celle du CD (Windows Media à 64 Kbps). Cela appelait quelques précisions que j’ai obtenues auprès d’un représentant de la société Live Networks, qui réalise le Media Music Center pour le SNEP.
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avril 12, 2005 in Industrie | Permalink
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06/04/2005
Touche pas à mes envois promo
C’est un sentiment mitigé qui m’anime à voir la réaction des critiques
musicaux, face à la volonté de l’industrie du disque française de
remplacer l’envoi de CD promotionnels aux journalistes par un système
dématérialisé d’accès aux nouveautés. Baptisé “Internet Music Center",
ce nouveau service, ouvert depuis le 4 avril dernier sur l’Internet
haut débit, doit remplacer définitivement, à partir du 30 juin
prochain, l’envoi massif de nouveautés et de dossiers de presse à tous
les critiques et journalistes de la presse spécialisée, par la poste ou
par coursier. Dans une lettre adressée à ces derniers, les responsables
de majors françaises expliquent que l’objectif de l’Internet Music
Center est à la fois “une meilleure circulation et centralisation de
l’information” et “une réduction des coûts". Mais ce basculement
soudain dans le tout numérique n’est pas du goût des principaux
intéressés.
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avril 6, 2005 in Industrie | Permalink
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