Le nouvel album live des Rolling Stones, Shine a Light (Universal Music), dont la sortie est prévue le premier avril et qui constitue la bande son originale du film réalisé par Scorsese à partir de la capture de leurs deux concerts au Beacon Theater à New York en 2006, peut d’ores et déjà être écouté dans son intégralité sur le réseau social Imeem.
Autre pré-écoute intégrale en avant-première, celle du nouvel album de R.E.M., Accelerate, sur iLike.
Les trois survivants du Led Zep de la grande époque se retrouveront sur scène le 10 décembre à Londres en compagnie du fils de John Bonham, leur batteur d'alors, pour un set de deux heures qui promet d'être mémorable.
"Je n'ai pas connu grand-chose d'aussi grisant", confie le guitariste Jimmy Page à Rock & Folk, à propos des premières répétitions. "Depuis toutes ces années, nous avons tous les trois joué des morceaux de Led Zeppelin, dans des situations et avec des musiciens différents, mais nous avions perdu l'habitude de les entendre comme ça, comme ils doivent être joués [...], renchérit le bassiste John Paul Jones. On a réellement démarré au quart de tour, tous les breaks et les reprises fonctionnent parfaitement, c'en était presque effrayant."
Comme je n'ai pas été des plus rapides, parmi les 25 millions de fans qui se sont rués sur Internet pour réserver un billet dès l'ouverture, je ne serai malheureusement pas de la fête. Un acte manqué grandeur nature ! Voici donc une petite playlist de consolation, avec quelques titres live dans le lot (extraits du bootleg How We Won The West, enregistré en Californie en 1972), en souvenir de mes premiers vrais émois rock'n roll.
Pour mémoire, cet unique concert de Londres (Pete Townshend, Bill Wyman et Mick Jagger devraient également être de la partie) est donné en mémoire d'Ahmet Ertegun, leur défunt mentor, fondateur du label Atlantic (Warner).
A noter que Warner Music en profite pour sortir une double compil - Mothership, The Very Best of Led Zeppelin - avec 24 titres remasterisés, ainsi qu'une version remasterisée de la bande son originale The Song Remains The Same, disponible en CD ou DVD Collector (HD-DVD et Blue-Ray).
Led Zep, qui vient à peine d'autoriser la distribution de son catalogue en téléchargement sur Internet, a aussi ouvert son site Web officiel hier (www.ledzeppelin.com), où je vous invite à faire un tour, si vous voulez participer à l'un des nombreux concours qui peuvent encore vous permettre de gagner une place pour le concert du 10 décembre à Londres.
Il y a deux éléments fondamentaux dans la musique de Jethro Tull : la voix et la flûte de Ian Anderson, leader de ce groupe né sur la scène blues anglaise des années soixante, et qui va se transfigurer progressivement en figure incontournable du rock progressif, aux côtés de Yes ou encore de Procol Harum, avec un savant alliage de hard rock, de mélodies folk, de musique celtique et de classique.
Jethro Tull - Aqualung
C'est de cette alchimie particulière que provient le son de Jethro Tull, dans lequel la guitare électrique de Martin Barre joue également un rôle particulier. Difficile de résumer en quelques titres la discographie prolixe de ce groupe, qui réunit notamment onze disques d'or et cinq disques de platine. Ma petite sélection ne devrait cependant pas décevoir les fans absolus de ce qui reste un phénomène unique dans l'histoire de la pop music.
Jethro Tull - Living In The Past
Jethro Tull - Locomotive Breath
Jethro Tull - Bungle In The Jungle
Dernier clin d'oeil, enfin, avec un (très long) titre extrait de l'album Crest of a Knave, sorti en 1987 et qui obtint le Grammy Award du meilleur album de hard rock en 1988, devant Metallica.Crest of a Knave est très marqué par un jeu de guitare de Martin Barre de plus en plus proche de celui de Mark Knopfler, de Dire Strait, quand la voix d'Anderson de s'y met pas aussi. Où l'on retrouve la touche du son des eighties...
Vous avez certainement remarqué comme moi que certains réalisateurs de séries américaines sont plutôt bien inspirés dans le choix de leurs génériques. Il en va ainsi pour la série Les Experts, qui remet au goût du jour la discographie des Who.
Les Experts : Las Vegas, d'abord, avec Who Are You ; Les Experts : Miami, ensuite, avec Won't Get Fooled Again ; Les Experts : Manhattan, enfin, avec Baba O'Riley, qui l'aurait emporté sur Behind Blue Eyes, un temps pressenti.
Il est con ce Keith Richard, je te jure. Aller raconter qu'il a sniffé quelques cendres de son père, décédé en 2002, dans un bon rail de coco, histoire d'entretenir le souvenir. Le Honky Tonk Man a démenti. C'était un joke, une grosse vanne. Aucun respect pour la moindre convenance. Mais on le savait déjà et c'est ce qui nous plait chez lui.
Le pire, c'est que toutes les agences de presse sont tombées dans le panneau. Faut vraiment être né de la dernière pluie pour méconnaître à ce point la « spychologie » profonde du personnage : papy Richard, y coupe jamais sa dope !
Vraiment un grand merci à Meriouma, qui a exhumé cette vidéo des Floyd jouant le fameux titre Echoes, en live et dans le cadre antique d'un amphithéâtre, au milieu des ruines de Pompéi et devant quelques roadies (extrait du DVD Live in Pompeï).
Le cadrage et le montage vidéo sont un peu vieillots mais c'est d'une grande fraicheur. Un document plein d'authenticité tourné à une époque où le quatuor atteignait le sommet de son art.
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