Les trois survivants du Led Zep de la grande époque se retrouveront sur scène le 10 décembre à Londres en compagnie du fils de John Bonham, leur batteur d'alors, pour un set de deux heures qui promet d'être mémorable.
"Je n'ai pas connu grand-chose d'aussi grisant", confie le guitariste Jimmy Page à Rock & Folk, à propos des premières répétitions. "Depuis toutes ces années, nous avons tous les trois joué des morceaux de Led Zeppelin, dans des situations et avec des musiciens différents, mais nous avions perdu l'habitude de les entendre comme ça, comme ils doivent être joués [...], renchérit le bassiste John Paul Jones. On a réellement démarré au quart de tour, tous les breaks et les reprises fonctionnent parfaitement, c'en était presque effrayant."
Comme je n'ai pas été des plus rapides, parmi les 25 millions de fans qui se sont rués sur Internet pour réserver un billet dès l'ouverture, je ne serai malheureusement pas de la fête. Un acte manqué grandeur nature ! Voici donc une petite playlist de consolation, avec quelques titres live dans le lot (extraits du bootleg How We Won The West, enregistré en Californie en 1972), en souvenir de mes premiers vrais émois rock'n roll.
Pour mémoire, cet unique concert de Londres (Pete Townshend, Bill Wyman et Mick Jagger devraient également être de la partie) est donné en mémoire d'Ahmet Ertegun, leur défunt mentor, fondateur du label Atlantic (Warner).
A noter que Warner Music en profite pour sortir une double compil - Mothership, The Very Best of Led Zeppelin - avec 24 titres remasterisés, ainsi qu'une version remasterisée de la bande son originale The Song Remains The Same, disponible en CD ou DVD Collector (HD-DVD et Blue-Ray).
Led Zep, qui vient à peine d'autoriser la distribution de son catalogue en téléchargement sur Internet, a aussi ouvert son site Web officiel hier (www.ledzeppelin.com), où je vous invite à faire un tour, si vous voulez participer à l'un des nombreux concours qui peuvent encore vous permettre de gagner une place pour le concert du 10 décembre à Londres.
Encore un pavé que je prends un énorme plaisir à jeter dans la mare anti-soixante-huitarde de Sarko & Co... Et aussi une dédicace spéciale à Bug (de son vrai pseudo Le Max), vieille connaissance à qui je conserve toute mon affection et commentateur de plus en plus assidu sur ce blog, qui s'étonnait récemment que je n'ai pas encore évoqué dans ces pages la légende des Doors.
Voici donc quelques extraits des Lost Tapes of Paris, ces enregistrements de Jim Morrison réalisés à Los Angeles en 1969 et en 1971 à Paris, quinze jours à peine avant sa mort suspecte pour les derniers. La légende veut que ces bandes aient été subtilisées à Paul Rothchild, qui a produit tous les albums des Doors à l'exception de L.A. Woman.
Ces "bandes perdues" ont alimenté de nombreux bootlegs. Tout fan inconditionnel de Jim Morrison se doit de les avoir dans sa musicothèque, à commencer par cette Poetry Session de presque 37 minutes dans laquelle le chanteur des Doors déclame les poèmes de deux de ses recueils, "Far Arden" et "Tales From The American Night", et interprète les chansons Orange County Suite et Whiskey, Mystics and Men., que je vous propose aussi d'écouter directement.
Jim Morrison - Poetry Session
Jim Morrison - Orange County Suite
Jim Morrison - Whiskey, Mystics and Men
Ne vous laissez pas dérouter par les silences et autres respirations. Ceux qui veulent lire les textes de ces poèmes en les écoutant trouveront leur bonheur ici. Et aux vrais inconditionnels, je propose également de télécharger le Journal parisien de Jim Morrison au format pdf.
On se quitte bien sûr avec les Doors, pourquoi pas sur L.A. Woman, ça mange pas de pain.
Je ne résiste pas à la tentation de vous faire partager quelques bootlegs de qualité dénichés sur Internet, des versions live de morceaux d'anthologie, 100 % pirates et qui circulent depuis longtemps sous le manteau.
Comme ce Stairway To Heaven de Led Zeppelin, enregistré lors d'un concert donné en 1972 en Californie, ou cette version live de 11 mn de de Sultans of Swing, de Dire Straits, lors d'un concert qui eut lieu en 1985 à San Antonio, Texas.
Je vous invite également à rejoindre le grand Freddy Mercury au Hammersmith Odeon de Londres, un soir de 1975, juste pour l'émotion, dans une version plus qu'endiablée et toutes sirênes hurlantes de Now I'm Here. Dernière cerise sur le gateau, enfin, une version de The Jean Genie chantée sur scène par Bowie en 1983, l'année, si mes souvenirs sont bons, où je l'ai vu pour la première fois en concert, aux arènes de Fréjus.
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