Juste trois ou quatre suggestions d'emplettes pour vous réchauffer le coeur et les neurones en ce début de saison automnale plus que frisquet, y compris au sud de la Loire.
A commencer par le dernier opus de Steve Earle, Washington Square Serenade, qui suscite beaucoup plus d'intérêt chez moi à hauteur des tympans que le dernier Springsteen.
Steve Earle - Satellite Radio
Deuxième chaude recommandation, Rewind (sortie prévue le 2 octobre), album qui renferme 14 inédits de J. J. Cale enregistrés entre 1973 et 1983. Tout le monde connait J. J. Cale, auteur inspiré du célèbre Cocaïne de Clapton, n'est-ce pas ? Son producteur et éditeur, Audie Ashworth, conservait
jalousement ces enregistrements injustement recalés dans un tiroir de
sa commode à Nashville. Une mouche a dû le piquer... Ca valait le coup de rembobiner.
J. J. Cale - Since You Said Goodbye
Troisième prescription anti-grippale, le duo langoureux de Robert Plant avec la chanteuse et violoniste de bluegrass et de country Alisson Krauss, tout au long de l'album Raising Sand. Un must have de coolerie !
Robert Plant & Alisson Krauss - Please Read The Letter
La panoplie ne serait pas complète sans la dernière livraison de Devendra Banhart, qui est désormais aussi connu dans nos contrées que le Scenic de Renault. L'album s'appelle Smokey Rolls Down Thunder Canyon, et je me demande toujours, après trois ou quatre écoutes attentives, à quoi le pape du New Weird America peut bien marcher : peyolt ou datura ?
Devendra Banhart - Lover
Vous voilà armé pour pantoufler sec tout le week-end, entre survivance songwritesque, néo-folk et revival country... au coin du premier feu de bois de la saison ?
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