Imaginez une petite maison dans la prairie devant laquelle vous vous arrêtez avec votre chariot, envouté par la voix cristaline qui s'élève dans les airs et par cette guitare accrocheuse, à peine électrique, presque anachronique dans ce paysage de far-west, où vit seule, de chansons et d'eau fraîche, une petite fée un peu cow-boy, qui s'appelle Feist, Leslie Feist, et sur laquelle vous craquez, instantanément, definitely...
Ben, je vous ai fait le dessin. Il vous reste plus qu'à tendre l'oreille.
Vous avez certainement remarqué comme moi que certains réalisateurs de séries américaines sont plutôt bien inspirés dans le choix de leurs génériques. Il en va ainsi pour la série Les Experts, qui remet au goût du jour la discographie des Who.
Les Experts : Las Vegas, d'abord, avec Who Are You ; Les Experts : Miami, ensuite, avec Won't Get Fooled Again ; Les Experts : Manhattan, enfin, avec Baba O'Riley, qui l'aurait emporté sur Behind Blue Eyes, un temps pressenti.
En cette nouvelle ère sarkozienne, voici venu le “Napster nouveau” ! Un mélange de Web 2.0 en Ajax, de réseautage social, de uploading et de partage de playlists que met en oeuvre une nouvelle génération de services Web, lesquels promettent de changer la donne de la musique en ligne et de donner du fil à retordre à l’industrie musicale.
Ci-dessous une playlist Jiwamusic (l'un de ces nouveaux services) inspirée de la rubrique Classic Rock Family de ce blog. La double flèche verte entrecroisée permet de demander une lecture aléatoire de la playlist.
Encore un réseau social (Imeem) qui va provoquer l'ire des majors, où chacun peut uploader les chansons de son choix, créer des playlists et les partager avec d'autres.
Ci-contre une playlist de Tesla, groupe pop-métal créé à Sacramento dans les années 80 et recommandation fort pertinente que je dois à Last.fm, autre réseau social musical sur lequel vous pouvez visiter mon profil ici même.
Vous pouvez également vous plugger sur ma radio Last.fm personnelle, qui est programmée en fonction de ce que j'écoute. De quoi agrémenter votre week-end en musique !
Je sais pas pourquoi je m'étais complètement entiché de cette chanson de Status Quo, Caroline, sur laquelle je n'arrivais plus à mettre la main (et l'oreille), jusqu'à cette réédition salvatrice de l'album Hello que vient de sortir Universal (l'original date de 1973).
C'était il y a presque trente ans, l'âge de mon premier flirt sur la plage, à quatorze ans. Status Quo a bercé mon premier flirt, Queen mon premier amour...
Status Quo - Caroline
Du coup je vous en remets une petite louche, du booggie rock métronomique des Status, avec une pensée émue pour le grand René Lagarde, à Quillan (11), dont je doute qu'il s'égare très souvent sur Internet, mais si quelqu'un le croise, qu'il lui transmette mon bonjour. René, si tu m'entends, ce Roll Over Lay Down, il est pour toi ! En souvenir de nombreuses bitures extrêmes...
Status Quo - Roll Over Lay Down
Et puis tu sauras qu'Universal vient aussi de ressortir l'album Whatever You Want, dont tu dois encore faire craquer le vinyle sur ta vieille platine. Tu veux savoir si ça tient encore la route en MP3 ?
Status Quo - Whatever You Want
PS : C'est vrai que je me la joue un peu ex-soixante-huitard sur ce blog, en ce moment. C'est pas que je me sente concerné par les diatribes de Sarko contre Mai 68. J'avais presque cinq ans, juste l'âge d'être (définitivement) impressionné par les têtes chevelues que je voyais en noir et blanc à la télévision, une vraie première ! (les chevelus, et la télé aussi, qui venait de débarquer dans la salle à manger de mes parents). Mais qui sait si après le 6 mai on aura encore le droit d'écouter Status Quo, Led Zep ou Hendrix en France, hein ? Qui sait ? Alors j'en profite...
Voilà qu'on m'accuse d'abuser de la méthode Coué et de fumage de moquette intempestif, parce que je prédis sur Agoravox que Nicolas Sarkozy va perdre l'éléction présidentielle. L'intuition, même politique, ça ne se commande pas !
En ce premier mai 2007, voici quelques autres musiques fort douces à mes oreilles, une toute petite playlist de titres d'anthologie, de quoi rappeler que la génération post-68 avait parfois du bon, n'en déplaise au futur perdant de l'élection présidentielle et à ses supporters.
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