Everclear est nominé pour les International Independent Music Awards, aux côtés de System of A Down, Coal Chamber, No Doubt, Korn et Joe Walsh. Je les ai découverts pour la première fois en 1996 sur Internet.
Je travaillais alors pour la télé. On se partageait une connexion de quelques centaines de Kbps à l'étage. Suffisant pour télécharger mes premiers MP3.
Le groupe est une des figures de la scène punk rock américaine du milieu des 90's. On se jetait aussi à l'époque sur The Offspring. C'était bien avant Green Day. Je les attendais un petit peu au tournant. C'est le genre de groupe, comme President of The United States, qui a beaucoup de mal à se renouveler. Je trouve qu'Everclear y réussit plutôt bien sur son nouvel album, Welcome To The Drama Club, au moins dans les quelques titres qui en font tout l'intérêt. Du coup on prend plaisir à écouter les autres.
Le chanteur, Art Alexakis, revient de loin (slipt du groupe, perte de sa mère, divorce, banqueroute personnelle), avec une nouvelle formation plus rock que punk, ce qui fait l'un des charmes du dernier opus. Mais ce que faisait Everclear dans les 90's n'en manquait pas non plus.
Ils jouent au Bataclan à Paris cette semaine (le 27/10). Leur deuxième album, Shine On, est l'un des meilleurs albums rock du moment, de mon point de vue, avec deux facettes : l'une qui emprunte au boogie-rock des seventies (celle que je préfère), l'autre qui drague du côté des balades pop-rock anglaises à la Oasis (ils s'en sortent pas mal non plus dans ce registre, avec Bring It On Back, par exemple).
Ils s'appellent Jet, sont de Melbourne (Australie) et vous vous êtes sûrement déjà excité sur le Are You Gonna Be My Girl de leur premier album, Get Born, qu'Apple a adopté pour ses campagnes de publicité. Accrochez vos ceintures, le rock n'est pas mort. En tout cas, ce quatuor australien sait comment le ressusciter, en digne héritier d'AC/DC, bien sûr, mais aussi de Rose Tattoo ou des Saints.
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