Coucou, ben oui, je suis encore vivant, la preuve que frôler le ridicule ne tue pas. J'avais pourtant bien lu Le Pendule de Foulcault, qui traite des dangers de l'interprétation. Et Dieu sait que je suis rodé, depuis vingt ans, aux arcanes de l'interprétation.
D'ailleurs mon tarot de Marseille m'avait bien dit qu'il gagnerait, le mètre soixante de la droite (je sais, c'est d'un très mauvais esprit), bien avant les sondages de sortie des urnes péchés dès le milieu de l'après-midi sur Internet.
Mais je n'écoute jamais mon tarot quand ce qu'il me dit m'exaspère.
Revenons aux choses sérieuses. Contre toutes (mes) attentes et mes illusions, Sarkozy est élu. Et je ne me plierai pas en quatre pour dire que je suis bien heureux pour ceux qui en sont heureux. Grand bien leur fasse. Je me flatte d'être beau joueur, un héritage de mon enfance rugbistique, certainement.
Dès lors, quoi donc ? Eh bien nous voilà avec sur les bras une gauche largement déconfite, qui ne doit sa défaite qu'à elle-même. Qui nous dira le contraire ? Je ne crois pas un instant que les législatives puissent renverser la tendance. Certes, nous veillerons à ce que le nouveau président ne bénéficie pas d'une majorité absolue au Parlement. Donner le pouvoir à Sarkozy est une chose, lui donner tous les pouvoirs en est une autre.
Pour tout vous dire, j'ai eu des gueules de bois bien plus carabinées. Même si je frôle quand même l'indigestion politique. A l'heure qu'il est, je prends bien plus ombrage du fait que le soleil nous a quittés depuis une vingtaine de jours au sud de la Loire, et qu'on patauge encore aujourd'hui dans une grisaille persistante. On voulait de l'eau, on a eu de l'eau, mais faut quand même pas exagérer.
Comme je le confiais ce matin à une connaissance, l'élection de Sarkozy ne va pas transformer ma vie au quotidien du jour au lendemain. Il y a longtemps que je me lève tôt le matin (même si je me couche tard le soir), que je travaille plus (quand je le peux) pour gagner plus - bien plus de 35 heures par semaine quoiqu'il en soit -, que j'occupe un emploi précaire (freelance) exigeant une grande flexibilité, et que j'ignore à quoi ressemble, de près ou de loin, la moindre heure de RTT. J'ai même travaillé tout dimanche, c'est dire...
Mais tout cela est un choix assumé, un parti pris d'indépendance que j'ai parfois payé très cher, la preuve que tout se paie dans la vie, surtout l'indépendance. Et au moins de ce point de vue, ne dois-je rien à Sarkozy.
A très bientôt pour de nouvelles aventures !
Make prefer inside your website! The great masterpiece using nice informative place as well as subject that will step myself as well as enflamed my personal eyeline quite a bit. Thank you intended for expressing using you. Thank you!
Rédigé par : Cheap Nike Dunks | 15 septembre 2011 à 04:30